Impuissance, dégoût de la pénétration
Qui aurait pu croire que par excès de délicatesse et d'empathie, certains hommes refusent leur agressivité masculine au point d'anéantir la force positive de l'érection ? Que certains hommes molassons de caractère refusent le rôle du mec qui assûre parce qu'ils trouvent cela abêtissants...jusqu'à se dévaloriser sur le plan de la séduction et de l'esthétique social en refusant de prendre soin d'eux (allergique au sport, habillement négligé, etc.) et de paraître un partenaire sentimental fiable.
Alon Gratch, une fois de plus, éclaire les clichés et déboulonnent l'idée d'un homme bête et méchant. Là, où Willy Pasini - dans Des hommes à aimer (voir le post dédié) fait la liste préventive des types d'hommes à fuir, sans vraiment formuler de compassion pour eux, Gratch, lui, s'attache à décrire la souffrance et les angoisses de ses êtres narcissiques, amateurs de jolies femmes en collection ou encore kakou de première catégorie, tout dans les mucles et tout dans le cerveau et le coeur - au lieu du "rien" si souvent moqué...- mais incapable de verbaliser leurs ressentis et leurs angoisses. Le monde masculin de Gatch est plein de silence amer et d'impuissance non sexuel, de conflit non sexuel qui finissent par se jouer dans l'activité sexuelle.
Je consacrerai un petit post résumant les théories de Gratch... mais je tenais à mettre en exergue cette théorie -là tant elle explique le comportement d'évitement de bien des hommes.