De la complicité

En poursuivant mon roman, je me suis rendue compte que ce mot de complicité n'est pas si évident à appréhender et à mettre en oeuvre.

D'où vient que mes relations pré-amoureuses n'aboutissent pas, que les hommes en question ne tombent pas amoureux de moi ? Sans doute à cause de cette impasse personnelle que je partage avec bien des célibataires forcés : se laisser apprivoiser par l'autre, donner à l'autre l'envie de nous apprivoiser et l'apprivoiser cet autre en respectant son rythme, voilà le noeud du problème. 

L'ouvrage de Marandola et Lefebvre, aussi dispo au format poche chez Marabout (5, 90 euros), _l'intimité_ explore cette question. Complicité et intimité sont-ils la même chose ? Pourquoi choisir d'avantage le mot "intimes" que "complices"... sans doute parce que le 2de ne va pas sans le 1er. 

Quand on a grandi dans le rejet de ses parents ou bien qu'on a intégré la maladie d'un parent comme une forme de rejet, de désamour volontaire, on souffre d'un net déficit non seulement d'amour mais aussi de sécurité. Dès lors, se dévoiler à l'autre, accepter des situations intimes comme un homme qui s'approche de vous ou bien vous regarde, ne sont pas si faciles à tenir. Tenir en place au lieu de partir dans la fuite.

Les Fenecs ne rencontrent pas tous un petit Prince patient qui s'aura les sécuriser et les aider à se livrer. Aux fenecs donc d'apprendre à se connaître et à gagner en sécurité intérieure. Domaine notamment exploré par l'hypnose mais aussi par les techniques de visualisation créatrice exposées par Shakti Gawain. 

Si vous trouvez que la méditation est trop statique pour vous, ces deux options (hypnoses et visualisations créatrices) trouveront peut-être grâce à vos yeux...