La fin des Dieux, la fin de l'amour
Au fond pourquoi tant valoriser cette crise émotionnelle et hormonales qu'est l'amour ? On ne choisit pas vraiment cet enchantement quand il a lieu. Mais sans doute importe -t-il peu ce que cette personne que nous aimons soudain mérite ou non ce sentiment ? Le danger serait de le /la vouloir parfait(e), idéal(e).
Le XX°S a désacralisé le sacré, en occident du moins ; le XXI°S va-t-il /a-t-il désacralisé inconsciemment l'amour ?
Pourtant cet enchantement a lieu parfois, unilatéral ou bien dans un bilatéralisme muet - combien de fois sommes-nous attirés par quelqu'un d'autre : des dizaines de fois dans une année ? Alors qu'il n'en faudrait qu'une seule/un seul. Il ne faudrait qu'un mouvement réciproque et soutenu dans le temps, mais voilà, il ne vient pas, sinon ni vous ni moi ne serions là, à lire ce blog...