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les aventures d'une romantique moderne
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les aventures d'une romantique moderne
  • Un journal sociologico-intime de l'amour au temps d'internet. Est-il plus compliqué que l'amour au temps du choléra ou au temps des guerres et des préjugés machistes ou moralistes ? Qu'est-ce que les hommes et les femmes d'aujourd'hui ?
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7 janvier 2012

le but de ce blog

Cher Alain,

merci de votre commentaire et de vos encouragements. Quand on veut soutenir les gens, on essaye bien sûr de proposer des solutions même au dépens de ce que la personne a déjà dit. C'est l'urgence de l'"activisme" que Pasini évoque sur les thérapeutes et les allopathes dans son ouvrage _la force du Désir_ . Cette générosité de votre part, comme ce fut le cas de Laurence il y a quelques mois, mérite cependant que je rappelle le but de ce blog.

 Rappeler l'essence de ce blog qui n'est pas qu'un kleenex même si l'écriture m'aide aussi à encaisser

 J'ai  travaillé ma psyché d'abord par urgence il y a dix ans grâce à la l'aide de l'invention de Freud : la psychanalyse.

Depuis et maintenant, je continue beaucoup par désir d'exploration de l'inconscient humain, sa richesse, ses impasses en travaillant la lecture des auteurs de référence, et avec des psychologues, psychanalystes, arthérapeutes, etc...Et bien sûr l'Art et les Neurosciences sont des trésors de gourmandise pour moi.

Depuis plus de 10 ans. J'y ai acquis une certaine sérénité et un recul que mes ami(e)s requièrent souvent pour les aider eux-aussi à y voir clair, à y mettre du sens. De tout ça , de cette expérience, de ce blog, de mes cours de psycho et littérature, de mes conférences sur la psychanalyse, de mes articles culturels sur Freud, ou le dernier Cronenberg, et de l'encouragement de mes ami(e)s, je vais bientôt faire un métier : psychologue d'abord et puis analyste peut-être ou encore thérapeute familiale et de couple bien sûr.

 

La crise de l'amour moderne et la Culture qui se "tait"

MAIS dans toute cette enrichissante traversée, j'ai pu constater combien l'art passé et actuel semble manquer pour une vraie réflexion sur l'amour dans sa dimension inconsciente et sociale. J'avoue encore mal connaître Jung mais en tous les cas, les écrivains évoquent peu ces domaines essentielles du coeur humain. Proust bien sûr s'en est chargé, Cohen et Belle de Seigneur , Flaubert et sa Madame Bovary atteinte d'hollywoodisme avant l'heure sur l'amour et les hommes. Dans mon univers culturel de spécialistes sur la littérature, pratiquement rien ne préparait à cette déroute moderne de l'amour.

Sur l'errance moderne face à un ordinateur, je me rappelle d'une oeuvre de SF lue adolescente, SF américaine mais j'ai oublié le titre malheureusement. Le personnage, seul face à son écran, pâle, dans sa maison domotisée à l'extrème éprouvait une terrible solitude et essayait de retrouver un lien social via "internet" mais rien ne se passait. Et puis je crois qu'un jour, il en eut assez et osa -après des heures de marche incertaines - toquer chez son voisin dans la même situation. (Si je me souviens bien de la suite de l'histoire). Si cela évoque un titre à quelqu'un, éclairez-moi. CA peut être du Asimov, du Simak ou du Van Vogt, je pense...

Pourtant Philipp K. Dick avait -entre autre lui - bien montré en 1966 (il y a plus de 50 ans, comme souvent les _chefs d'oeuvres sont visionnaires) que la société occidentale ne pouvait aller que vers la solitude des êtres, l'hypercommercialisation de toute matière y compris vivante, même synthétique, et que les Etats ne résisteraient pas à la rouerie perverse et déresponsabilisée des grandes multinationales.

Il fallait comprendre dans tout ça que même l'amour et l'enfance seraient lascérés par ce type de société mais pour ma part, comme pour d'autres veilleurs culturels - puisque c'est mon métier - nous n'avons rien vu arriver. Je croyais que le coeur humain serait plus fort ou épargné, je n'imaginais pas que l'amour dans son essence puisse être à ce point dévasté, tant j'avais cru à la sacralisation de l'amour.

Et aujourd'hui, les sites de rencontres sont côtés en Bourse - et très bien d'ailleurs - le fossé socio-culturel est gigantesque d'une catégorie sociale à l'autre mais pour autant la perte des valeurs et des repères sentimentaux y semblent la même. Que se passe-t-il donc ? La société commerciale nous a eu. Même l'amour ?

Je ne peux pas rester là sans rien faire

Je souffre de cette situation, mes ami(e)s ne cessent d'en souffrir, nous sommes bien portants, dynamiques, humainement aimable et agréable, nous prenons soin de nous et des autres et NOUS SOMMES CELIBATAIRES ! EN MASSE : 17% au National, je crois (pas de chiffre récent sous les yeux) et dans ma ville : presque 25% (chiffre de la mairie). C'est sidérant ! Sur le plan Européen, même constat avec des chiffres encore plus alarmants en Scandinavie.

Par ailleurs, le taux de suicide est la première cause de mortalité chez les hommes surtout (3 fois plus que pour les femmes !). Une tentative de suicide toutes les 50 min, pire que la route et les radards juteux mais ça, on n'en parle pas dans les médias propagandes (mauvaise télé et autres).

Justement, c'est  surtout dans la tranche des 30/40 ans qui est touchée : celle de ces êtres qui ayant échoué une première fois dans un couple, se remettent à espérer mais cela ne vient pas... Ou bien c'est la fameuse séparation et là, l'acte suicidaire intervient. Sans parler de la solitude insupportable qui peut pousser aussi à mettre fin à ses jours.

 

Pas plus que Fienkelkraut, j'imagine, qui ne peut rester sans rien faire :

Il repassait déjà en revue le BA-BA de l'amour en littérature dans son _ Coeur intelligent_ il y a quelques années (en partie sur ce sujet). Tout comme il tenta avec Bruckner dans les années 1970 de réfléchir à la libération sexuelle qui anémia - par dommage collatéral - la notion même d'amour partagé (voir _Les nouveaux rapports amoureux_). Dans _Si l'amour durait_ , récemment publié, il tente de répondre  peut-être  à  Frédéric Beigbeder et son _L'amour dure trois ans_), il recherche à nouveau les enseignements de Mme de Clève, et d'autres personnages de la littérature patrimoniale sur l'AMour, puisque notre coeur est Malade.

Il y a sans doute d'autres écrivains, d'autres travaux sociologiques édifiants comme _la fabrication des mâles_ (citée dans article précédent), pardonnez -moi si je ne les connais pas mais indiquez les moi.

 

Conclusion : je sais gré aux personnes qui m'indiquent de :

- "perdre du poids" (ben 10Kilos de moins, ça ne change rien, la preuve...Et j'aime pas trop ma tête, je préfère mes joues un peu plus pleine, chacun ses goûts, le diktat de la mode ne m'a jamais traumatisée mais comme c'est presque une obligation sociale de "vouloir" être plus mince, j'ai essayé de comprendre par l'expérience. Ben c'est pas ça le problème !) Et j'ai d'autres atouts physiques pour tenter un mâle qui s'assume (qui s'assume vraiment).

Mes ami(e)s ont sont très bien sur eux aussi.

- "faire du sport" comme vous le faites Alain, je suis fan comme vous de sports et de sorties. Trois fois par semaine, à pieds, à nage, à roller, à patin, en talons hauts sur le dance-floor. Je m'y fais draguer mais pas par les personnes qui me correspondent. Et qu'en j'essaye quand même, pas de magie qui le fasse rester ou qui me fasse rester. Croyez-moi, le souci n'est pas là non plus.

- Me "faire belle" : j'adore les jupes, la lingerie et les belles chaussures, dans la mesure où mon faible budget me le permet mais se faire belle et être aimée ne fait pas non plus bon ménage, aujourd'hui.

 

La vérité est ailleurs :

- La taille peut-être pour S**** et Moi, on fait partie de ses femmes au-delà de 1.74m (2.5% de la population) et je sens que ici c'est un obstacle.

- La taille conjuguée à une féminité épanouie professionnellement et intellectuellement, une passion des idées qui sont vus comme "une agressivité" et qui ne renvoient les hommes rencontrés qu'à leur propre manque de culture et d'assurance.

Toute une vision de la femme qui doit se limiter , chose que je découvre, parce que je ne me suis jamais arrêtée au fait que j'étais une femme et qu'on s'attendait à ce que je fasse (pas) ceci ou cela parce que j'étais une femme. Je croyais être dans un pays évolué sur ce sujet, il n'en est rien dans l'ensemble. L'égalité que S*** et moi cherchons dans un homme n'est pas possible pour lors même face à des hommes dirigeants d'entreprise et gagnant 3 fois plus que nous ! Étonnant, même pour eux, nous sommes des concurrentes et non des femmes à aimer !

Et croyez bien que le tact est un domaine que je pratique avec grande patience... Loin de moi l'idée de foncer dans l'égo d'un homme, d'un être.

Constat sur la guerre des sexes largement confirmés par Pasini (- Des hommes à aimer_) et autre essai passionnant et très abordable, bien écrit, clair, que je conseille à tous et toutes.

Les recherches ne sont pas terminées. Ni pour moi et S*** (une amie célib aussi), ni pour les Penseurs (philosophes, écrivains, artistes, sociologues, analystes).

A suivre donc... Je vais nager ! 95D, taille 85, hanches 105 - 1.10m de jambes -un peu trop musclées , certes- et un coeur à aimer et aimant dans un maillot de bain une pièce. Un jour, ça fera peut-être quelque chose ...

 

 

 

 

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