lecture en cours et cerveau émotionnel masculin

Toute misandre que je suis - et je regrette que mon éducation et la culture nous préparent si peu à nous comprendre entre homme et femme , car après tout, ce sont les femmes qui élèvent aussi les hommes - je continue mes lectures.

Petit bijou en cours d'exploration :

Anton Gratch, homme et psychologue américain s'est rendu compte un jour que sa clientèle était essentiellement masculine :

il écrit "alors que (...) mes confrères passent leur temps à écouter leurs patientes se plaindre des hommes, qui ne parlent pas, n'écoutent pas et ne comprennent rien, ce sont justement ces hommes-là que j'accueille dans mon cabinet"...

"les hommes ont effectivement un mal fou à souvrir aux autres"

"nous sommes confrontés à un paradoxe qui fonde la masculinité : l'identité de l'homme repose, non pas sur [ses] desirs masculins, mais sur ses désirs féminins" .... dont les émotions assumées, les sentiments et le dialogue sur ces éléments.

MAIS n'étant pas une femme (comme les autres, au contraire du titre du film avec Antoine de Caune : _l'homme est une femme comme les autres_) cet homme n'a pas la sphère de la communication facile si son identité d'homme , son éducation la lui font identifier comme un interdit puisque émotions et qualité de communication seraient des marques de la féminité.

Nous avons tous une part masculine et féminine en nous mais si nous ne l'acceptons pas et la voyons comme une montruosité, nous n'en tirons pas les qualités qui en découlent.

A suivre... mais à essayer !

Comments

[Lancelot]

Ce billet semble en confrontation avec celui du 8 avril dernier. La lecture d'un livre traitant de la psychologie masculine montre un intérêt et non un renoncement. Me trompé-je ? ;o)