Comment Austin Power permet-il de comprendre le problème de virilité moderne

Le mojo !(1) Si j'en crois Willi Pasini (voir post "en lecture"), la femme moderne a trop de mojo, ça contribue à perturber le mâle moderne dans ses repères de virilité. (Il aurait perdu aussi ses repères politiques, économiques, et paternels...Ca fait beaucoup pour un seul homme.)

D'où l'idée qui expliquerait que la femme "moderne" trouve bien souvent ses contemporains de l'autre sexe plutôt mous ou lâches. Notre receptivité féminine (physique, cette cavité si soyeuse qu'est le vagin n'en déplaise au _monologue_ du même nom) ayant été mé-jugée et appelée à tort "passivité"... le "soudain" réveil (50 ans en regard de 70 000 ans de société humaine, c'est pinuts) de l'émancipation féminine occidentale est identifié comme de...l'agressivité.Alors que ça n'est que de la combativité. Et l'agressivité étant un élément de l'épanouissement masculin, le mâle qui n'est pas homo ne comprend plus trop s'il doit jouer ou non avec cette partenaire.

Comment faire ? Déjà du Mojo, soyons franches, on en a pas au top tout le temps : notre énergie vitale, notre envie de luxure, notre combativité varient d'un jour à l'autre. Là, ce matin devant mon café, je serais plutôt bouquin et chastes baisers plutôt qu'ambition d'ivresse et ascension érotico-masculine. En gros, si un mâle intéressant me disait : "je passe avec les croissants", il aurait droit à une petite nana endormie, guère dominatrice. Il pourrait tout à loisir jouer son rôle de grand protecteur et très franchement je me glisserais avec délice contre son torse chaud et câlin.

Au fait... dois-je envoyer un mail à A******. PAs de nouvelles depuis une semaine. J'insiste ? Oui, revenons à notre bouquin...

Il faut que le mâle se revalorise dans son rôle politique/économique et paternel...et en même temps qu'il intègre que notre combativité n'est pas de l'agressivité. Juste une donnée niée depuis la nuit des temps et qui est désormais exprimable par moments. Enfin un truc comme ça...Je poursuis ma lecture.

(1) Austin Power 1, ça vaut le détour...Le "mojo" est la force /l'énergie sexuelle du héros qui irradie dans son charisme, son esprit charmeur et sa sensibilité/sensualité au monde, et pas qu'aux femmes, même si le film joue énormément en surface sur la séduction bestiale...à l'anglaise, tout un programme !