La petite phrase ... dans le coup de foudre

Déjà évoquée il ya quelques messages, cette petite phrase qui me suit chaque jour et de la nuit : "j'aime X", "j'aimais X", "où est X ? ", "que fait X ?"...sur un rythme lancinant, un peu comme une scantion. Que faire de cette phrase qui revient comme un slogan auquel on ne fait même plus attention sauf qu'il inquiète : si je suis encore inconsciemment à attendre X, 5 ans après, comment pourrais-je aimer et rencontrer un amour à nouveau ?

Barthes (Roland) dans son -fragment d'un discours amoureux - offre peut-être la solution. Il explique que cela n'a pas le sens initial que je lui donne, je ne préoccupe plus vraiment de X et de ce qu'il fait. Ma "petite sonate" à la Proust signifie quelque chose de plus primaire, de plus simple. Elle signe mon besoin d'aimer, d'être aimer. X n'est qu'une antonomase de mon besoin d'amour, voire une allégorie de ce besoin d'amour. Pour certains, l'amour c'est le coeur ou le dieu Cupidon, pour moi c'est X, son prénom, son visage et ce que je ressens en y repensant.

Me voilà un peu rassurer et heureuse aussi car une fois de plus un livre me tend une réponse probante...

Comments

[Lancelot]

Bonsoir Faunetnayade,

Article très intérressant... et à la fois rassurant, car c'est un point sur lequel je me suis déjà penché. Heureux de voir que je ne suis pas le seul à m'auto-questionner sur ces petites phrases quasi-automatiques qui remontent parfois à la surface.

Concernant l'article précédent, je pense qu'il n'y a pas de méthode universelle. Je pourrais te citer 10 cas de personne ayant dû chercher looooongtemps avant de trouver leur "moitié", et d'autres qui l'ont trouvé très rapidement. A définir ce que l'on entend par moitié, celui qui "convient plus ou moins" ou celui qui "fait vibrer tout notre être" ? Le 1er groupe est de fait le plus facile à trouver, mais tout le monde ne peut s'en contenter. Moi, je ne peux pas. Et je pense que vous non plus.

A propos de votre article sur le romantisme, je n'utilise pas volontiers la vulgarité, mais parfois ça soulage, lorsqu'elle est pertinente. :o) A votre collègue ricanant de vos attentes romantiques en les qualifiant de "vieux jeu", j'aurais avec grand plaisir rétorqué "Et ton attitude, ça fait "vieux con" ". :o)

Au plaisir de vous lire...

Lancelot