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les aventures d'une romantique moderne
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  • Un journal sociologico-intime de l'amour au temps d'internet. Est-il plus compliqué que l'amour au temps du choléra ou au temps des guerres et des préjugés machistes ou moralistes ? Qu'est-ce que les hommes et les femmes d'aujourd'hui ?
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8 décembre 2011

Je ne comprends pas Jane...ni Karen

Ces beaux yeux verts c'est Jane Austen...notre soeur à tous et toutes, de tous ceux qui gardent précieusement leur âme de romantique bien au chaud des turpitudes et mesquineries de cette époque autiste et analphabète.

Ce que je ne comprends pas avec Austen, c'est qu'elle soit restée sans mari et sans doute (?) sans amour partagé et durable. Qu'elle veuille vivre sa liberté, soit, mais qu'un coeur aussi ardent put vivre sans flamme et sans émois, c'est un gâchis infini de vibrations et d'harmonies, autant dire de bonheur. 

Certes, l'écriture nous nourrit, nous comble, NOUS ENNIVRE - hormonalement parlant c'est la meilleur dope que je connaisse - nous fait toucher ce doigt que Michel-Ange peignit lui aussi, dans une ferveur toute névrotique - voir Freud - si sublimée et si sublime !

MAIS  Austen pouvait, ce que je ne puis faire et mes amies célib non plus :  tutoyer le gratin de son pays, voire de l'Empire Britannique voire plus loin encore... Il devait bien y avoir un homme/des hommes qui, dans tout cela, aurai(en) pu la séduire et l'aimer ? Quelques médecins des "colonies", quelques dramaturges allemands...

Si j'étais une écriveine (sic) reconnue, je...j'irais dans les soirées du Goncourt, je draguerais le beau vendeur de ma belle librairie, je partagerais un café avec Busnel -tant pis pour sa dame, bien que je ne sois pas piqueuse d'homme, on a sa dignité...oui, même à "mon âge" ;). Je vivrais entre ma mère et le monde entier... Peut-être un festival littéraire en Australie ou à Cardiff ? Je ne sais mais au moins j'aurais l'étendu du ciel et de la terre pour rencontrer celui qui ravirait mes neurones et mes sens durablement...

J'écrirais en terrasse des cafés de toutes les belles villes du monde, méditerais sur les plages les plus naturelles, et si dans tout cela, le hasard ne me fait pas lever les yeux - et les maintenir cette fois, sans l'effrayer - sur un homme singulier, je croirais alors être à la fois bénite des mots et maudite du coeur...

Quand je vois le malheur de Karen Blixen, ses années de recherche, son Denis envolé par la fatalité, sans doute me fais-je des illusions... Comment, du reste, peut-on avoir envie d'être baronne plus que d'être aimé(e) ? un écrivain et a fortiori une femme - ne sont pas forcément l'être parfait sur cette terre ? Oups. Oui, là, j'avoue, j'en profite, de ma plume allumée...Ok, je baisse les lumens...

jane-austen

 

  

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